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non fiction - Page 6

  • Non Fiction : ENTRETIEN - Olivier Costa: "Le débat aujourd'hui porte sur la direction à imprimer au projet européen"

    Olivier Costa est directeur de recherche au CNRS (Centre Emile Durkheim, Sciences Po Bordeaux), directeur des études politiques et administratives au Collège d’Europe (Bruges). À l'occasion de la sortie de l'ouvrage d'Olivier Costa et Nathalie Brack Le fonctionnement de l'UE , nonfiction.fr a rencontré l'un des auteurs.
     
    Dans votre ouvrage, vous écrivez que l'Union européenne  a "une vocation essentiellement fonctionnelle. Elle existe avant tout à travers sa capacité à développer des politiques (...). Les responsables des institutions de l'Union ont du mal à s'imposer comme des acteurs politiques à part entière et à exister dans les espaces publics nationaux".
    La volonté de politiser l'Europe est pourtant bien présente notamment au regard du lien qui existe désormais dans le Traité entre la désignation du Président de la Commission européenne et les élections européennes.

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  • Non Fiction : Quand l'art impulse des dynamiques territoriales

    Résumé : Les pratiques artistiques entretiennent parfois des relations avec le lieu où elles prennent place, fournissant ainsi des arguments à ceux qui pensent qu’art et territoire ont des compromissions patrimoniales ou esthétiques. Loin d'interpréter ces voisinages dans un sens identitaire, des géographes s'interrogent sur le rôle que les pratiques artistiques tiennent dans les dynamiques de développement territorial. 

    La revue "Territoire en Mouvement" vient de publier, sous la direction de Christine Liefooghe un numéro double consacré à une problématique originale : l'art actuel et le territoire. Il est en effet devenu assez classique, voire convenu, d'étudier les villes en tant qu'elles sont dites "créatives". De telles villes sont censées rassembler des habitants dont le niveau d'éducation élevé implique des demandes culturelles spécifiques d'une part et provoque des innovations plus fréquentes dans le secteur productif d'autre part. De ce fait elles attireraient les firmes les plus disposées à investir dans la recherche et une sorte de cercle vertueux permettrait alors d'attirer de plus en plus de gens cultivés, de produire de plus en plus d'innovations et d'offrir des produits culturels de plus en plus élaborés et rémunérateurs.

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  • Non Fiction : Vers un consensus par absence d'opposition

    Résumé : L’imperfection des principes du vote majoritaire soulevée par le droit constitutionnel entraîne un surcroît de critiques mais aussi des pistes de réforme dont certaines irriguent déjà les politiques d’organisation du vote.

    Malgré son titre très fonctionnaliste, l’ouvrage publié sous les noms de John Elster et Arnaud Le Pillouer s’avère peu disert sur ce que voter veut dire aujourd’hui. Il ne dit pas ce qui se passe au moment du vote (comme pratique), ou peu, mais théorise ce qui manque(rait) à l’élection (comme institution). Les cinq contributions, préalablement publiées sur le site internet de La vie des idées au moment des élections de 2012, consistent d’abord à soulever un certain nombre de problèmes, de limites, de dysfonctionnements du principe électoral aujourd’hui en s’appuyant sur quelques notations de philosophie politique (John Elster, Yves Sintomer) ou un certain nombre de constructions constitutionnelles (Michel Troper, Pasquale Pasquino, Pierre Brunet et Arnaud Le Pillouer). Puis, progressivement, se dégagent un certain nombre de propositions, touchant principalement le système majoritaire français, et visant à le réformer. Quelques objets transversaux concentrent l’attention des auteurs : la montée en puissance des Cours constitutionnelles au regard de la légitimité électorale, le fonctionnement proprement électoral des assemblées délibérantes et enfin l’adhésion des électeurs aux vertus de la démocratie.

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  • Non Fiction : Après le vote : quelle opposition au Parlement ?

    Résumé : En France, la réforme constitutionnelle de 2008 a accordé des droits nouveaux à l’opposition parlementaire. Comment définir son rôle politique ? Quel est son statut dans nos démocraties majoritaires ?

    Faisant suite à la réforme constitutionnelle de 2008, l’ouvrage en question est le fruit d’un colloque sur "l’opposition parlementaire" qui s’est déroulé en décembre 2011 à l’Assemblée nationale. Comme il est de coutume pour le Groupe d’Etudes sur la vie et les institutions parlementaires (GEVIPAR), ce colloque rassemblait des juristes, des politistes, des historiens et plusieurs praticiens pour lesquels il s’agissait de revenir sur la réforme inaugurée alors. Les modifications constitutionnelles étaient en partie inspirées des recommandations contenues dans le rapport rendu au président de la République par un comité de réflexion sur la "modernisation et le rééquilibrage des institutions" composé de juristes et présidé par l’ancien Premier ministre Edouard Balladur. Les dispositions nouvelles permettent notamment de reconnaître que les groupes parlementaires sont les lieux de "l’expression pluraliste des opinions" (article 4 de la Constitution) et garantissent des "droits spécifiques aux groupes d’opposition" (article 51-1). L’objet de l’ouvrage dirigé par Olivier Rozenberg et Eric Thiers est donc de prendre pour objet "l’opposition parlementaire" et de le soumettre à un double examen interdisciplinaire et comparé.

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  • Non Fiction - Ukraine : La partition n'est pas une solution

    Du divorce de fait à la séparation de droit ?

    La partition de l’Ukraine semble aujourd’hui possible. Pour certains, elle constituerait désormais l’issue inéluctable de la crise. Ses multiples divisions (linguistiques, culturelles, historiques, politiques, économiques ressassées à l’envi depuis quelques jours) mineraient le pays depuis son indépendance. Elles enveniment chaque échéance électorale : Leonid Koutchma n’a-t-il pas réussi « l’exploit » de se faire élire par l’Est en 1994 et par l’Ouest en 1999 ? Elles empoisonnent les événements marquants du pays : la révolution orange de 2004 n’a-t-elle pas mis aux prises l’est pro-russe et l’ouest pro-occidental ? Et elles menacent la paix du continent : l’Ukraine d’aujourd’hui ne se divise-t-elle pas entre partisans du partenariat avec l’Europe à Maidan et avocats de l’union douanière avec la Russie en Crimée et à Kharkiv ? Ces divisions culmineraient aujourd’hui dans un risque de guerre civile compliquée d’une intervention extérieure. Pour conjurer ce spectre, faut-il vider l’abcès et prendre acte du divorce ukrainien ?
    Faut-il se résigner à l’évidence et fixer une frontière plutôt que de tracer une ligne de front ? Convient-il d’organiser une séparation de droit pour éviter les affres d’un divorce de fait ?

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  • Non Fiction : Les théories du genre – Piqûre de rappel historique

    Le débat sur "la théorie du genre" prétendument enseignée à l’école est au centre de la crispation sociale et identitaire de ces derniers jours, nouveau champ de bataille des convictions émergentes que l’on pourrait cristalliser sous le drapeau de "La Manif pour Tous" ou "printemps français". Bien entendu, cette catégorisation ne rend pas justice aux différentes sources d’engagement des individus contestataires, mais il nous semble que les revendications attisent les mêmes fantasmes sur la différence des genres, la même conception de la construction sociale, et l’idée unique, étriquée, de famille.

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  • Non Fiction - Trois questions à Théodore Passas

    Depuis le 1er janvier, la Grèce a pris à la suite de la Lituanie la présidence tournante de l’Union Européenne. Même s’il s’agit d’une obligation institutionnelle, la conjoncture économique de la Grèce fait de cette fonction un véritable défi que le pays entend bien relever. Nous nous sommes entretenus avec l’Ambassadeur de Grèce en France, Théodore Passas, afin qu’il nous éclaire sur les projets que la Grèce souhaite mener.

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  • Non Fiction : Une pratique de l'aménagement culturel du territoire

    Résumé : La montée en puissance des collectivités territoriales dans le domaine des politiques culturelles tient aujourd’hui de l’évidence, reléguant l’illusion d’un Ministère de la culture tout-puissant à l’arrière-plan. À ce titre, le présent ouvrage est une mise en perspective utile de ce qui peut être fait sur le terrain et à partir de celui-ci.
     
    Magnifique illustration de cette dynamique, l’établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) Culture O Centre constitue une agence culturelle atypique, présentant un nouveau type de projet artistique et culturel ancré dans les territoires et s'appuyant sur le "faire ensemble". Partant d'un constat de l'échec de la démocratisation, de l'hybridation des arts, du bouleversement des hiérarchies de jugement et de goût ainsi que de l'importance de la révolution numérique, l'ouvrage est un témoignage de première main d'acteurs de terrain. Le propos est d’autant plus plaisant à lire qu’il cherche à développer plus particulièrement quelques expériences vécues.
     
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  • Non Fiction : Du déchirement social à une éthique de la reconnaissance

    Résumé : Axel Honneth amplifie son concept de reconnaissance en procédant à la lecture d’ouvrages centraux (Lévi-Strauss, Bourdieu, Hegel, Kant, …).

    On ne redira jamais assez l’importance de la philosophie d’Axel Honneth (1949), importance pour le champ philosophique allemand, pour les orientations actuelles de l’Ecole de Francfort, pour la pensée de la reconnaissance et ses exigences de justice. C’est une philosophie qui articule brillamment des analyses sociologiques et des énoncés axiologiques, c’est-à-dire des énoncés forgés à partir de valeurs à défendre.
     
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  • Non Fiction : Une autre approche de la science politique

    Résumé : Quand la socio-histoire s'intéresse aux politiques publiques : une démarche nouvelle et féconde.

    Comme son nom l'indique, et telle qu'elle a été théorisée notamment par l'historien Gérard Noiriel , la socio-histoire est née de la rencontre entre la sociologie et l'histoire, par un travail pluridisciplinaire  qui touche à la constitution des rapports sociaux et des entités collectives  et, en particulier, à une réflexion sur l'émergence des relations de pouvoir et la généalogie des systèmes politiques. C'est donc assez naturellement que la socio-histoire a été l'une des sources de renouvellement théorique et pratique de la science politique , concernant à la fois la politique  et le politique, de manière générale .

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  • Non fiction : Les éthiques de la nature aujourd'hui

    Une pause dans le suivi de l'actualité quotidienne jusqu'au 5 décembre. Prochaine mise à jour de l'actualité le 6 décembre Jusque là, quotidiennement, des vidéos ou des articles de réflexion
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    Résumé : Un ouvrage d'introduction aux éthiques de la nature appelé à devenir l'outil pédagogique indispensable des prochaines décennies. 

    Le remarquable ouvrage que vient de publier Gérald Hess comble une lacune importante dans le domaine de la philosophie environnementale française, laquelle souffrait de ne disposer d’aucune étude synthétique et systématique présentant les diverses éthiques de la nature élaborées au cours du XXe siècle.

    Si un privilège est très nettement accordé par l’auteur, comme sans doute il se doit, aux entreprises théoriques conduites par les penseurs anglo-américains, en ce que ces dernières se distinguent par le haut degré de raffinement qu’elles ont reçu depuis plus d’une trentaine d’années, une attention soutenue est également portée aux propositions avancées par des penseurs européens de premier plan, tels que Hans Jonas, Michel Serres, Martin Seel ou Augustin Berque. Le titre que l’auteur a choisi de donner à son ouvrage, dont il se justifie en Introduction (p. 16-17), permet de rendre compte de cet élargissement bienvenu de la perspective : en substituant le mot de " nature " à celui d’ " environnement ", lequel est trop souvent entendu au sens de l’environnement de l’homme, il devient loisible de prendre en considération les relations que les humains soutiennent avec la nature non humaine, en entendant par là aussi bien les animaux que les entités du monde naturel telles que des écosystèmes ou des biocénoses.

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